Childrens Care International

Crédit photo : Kiran Ambwani

Face à la crise de la COVID-19, l’AIPE sonne l’alarme et vous invite à soutenir les familles des bidonvilles en Inde pendant la pandémie.

Dans les bidonvilles de Visakhapatnam en Andhra Pradesh (Inde), des centaines de familles vivent dans des conditions d’extrême pauvreté. Or, la pauvreté entraîne bien souvent le travail des enfants, qui aident pour subvenir aux besoins de leurs familles, empêchant les enfants d’avoir accès à l’éducation.

Les mesures de confinement actuelles affectent dramatiquement les familles vivant dans des bidonvilles indiens. En devant rester à la maison, les parents ne sont plus en mesure d’effectuer leur métier et gagner un revenu. Le contexte actuel entraînera la privation, la faim et la précarité, en plus de pousser les enfants à éventuellement abandonner les études afin d’aider leurs parents à subvenir aux besoins de base.

L’appauvrissement des familles, accentué par la COVID-19, risque de perpétrer la problématique du travail des enfants.

L’AIPE fait donc appel à votre générosité pour soutenir les familles vivant dans des bidonvilles, en fournissant des rations alimentaires d’un mois pour 80 familles. Une contribution de CAD 50 aidera à subvenir aux besoins d’une famille entière pendant le confinement.

Extrême pauvreté des familles et travail des enfants

Un million d’enfants vivent encore dans des conditions d’extrême précarité dans les bidonvilles de l’Andhra Pradesh. Le principal revenu des familles qui y vivent vient de la récupération et de la revente de matériaux recyclables. Certaines familles ramassent des chiffons ou des cheveux, ou vendent des balais au bord des routes, alors que d’autres vivent de la mendicité. Rares sont celles qui effectuent un travail quotidien rémunéré.

Le peu de revenu des parents, la grande taille des familles, le manque d’infrastructures sociales ou le manque de temps sont autant de facteurs qui font en sorte que les enfants n’ont pas accès à l’éducation. Beaucoup d’enfants aident leurs parents en les accompagnant dans les ramassages de déchets ou la vente. La plupart des enfants passent également leurs journées seuls et sans supervision. Cette situation d’extrême pauvreté prive les enfants d’une éducation de base et les pousse à mendier ou à commettre des vols.

Les effets de la COVID-19 sur les familles

Cette précarité s’est accentuée depuis que l’Inde, comme la majorité des pays du globe, fait face à la COVID-19. Le gouvernement indien a pris des mesures pour limiter la propagation de la pandémie en ordonnant le confinement de la population jusqu’à la mi-avril. Même si ces mesures sont nécessaires, elles sont toutefois catastrophiques pour les familles vivant dans des bidonvilles. En effet, en raison de la pandémie, la ville de Visakhapatnam sera bloquée pendant les prochaines semaines. Les familles travaillant normalement du matin au soir pour récolter des déchets qu’elles revendent ou pour leur commerce au bord des routes n’auront plus aucun revenu.

Crédit photo : Kiran Ambwani

Les répercussions sur l’éducation des enfants

Cette situation accentuera non seulement la pauvreté dans ces bidonvilles, mais elle pourrait également amener les enfants à abandonner les cours et à travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. Or, l’éducation constitue pour ces enfants un moyen de s’épanouir, de développer leurs compétences sociales et académiques et d’espérer une meilleure qualité de vie plus tard. Alors que la pauvreté représente un obstacle pour ces enfants pour avoir accès à une éducation de base, le contexte actuel du confinement pour combattre la pandémie risque d’avoir des répercussions sur les droits des enfants. L’appauvrissement des familles, accentué par la COVID-19, va perpétrer la problématique du travail des enfants.

Pour en savoir plus

Compte tenu de cette problématique, l’Aide internationale pour l’enfance s’est associée à Kidpower India afin d’ouvrir deux écoles de réinsertion scolaire en 2012 et en 2014. L’école Espoir a ouvert ses portes dans le bidonville de la Colonie de Chittibabu, alors que et l’école Louise Grenier a vu le jour dans le bidonville de Madhavadhara. Ce projet permet d’encadrer les enfants, et de leur apprendre les notions de base dans des disciplines comme l’anglais, les mathématiques, l’éducation civique en plus de favoriser leur épanouissement par des jeux et une saine alimentation à travers la distribution de collations et de repas équilibrés. Grâce à ce projet, de nombreux enfants ont pu rejoindre l’école régulière après une ou deux années de mise à niveau à l’une des deux écoles. Elles leur offrent un cadre sécuritaire qui permet aussi aux parents de vaquer sereinement à leurs occupations.

Les objectifs du projet sont : 

Les cours y commencent à 9 h 30 et se terminent à 12 h 30. De plus, les fournitures et les lunchs sont fournis par l’école, et utilisés comme un moyen incitatif pour attirer les jeunes dans l’établissement.

Merci pour votre générosité !